Au programme :
- La persévérance au service de mon projet précieux.
Bonjour les rêveurs,
J'écris la veille de l'envoi de La gazette. Nous sommes dimanche matin et j'ai décidé d'écrire ce texte car je souhaite envoyer une gazette une fois par semaine. Le mois de septembre a été très, TRES intense avec la rentrée de mes ateliers danse, cours de yoga, le lancement de la formation d'astrologie, la création de la formation de coach, la blessure à la cheville. Je pourrai donc trouver au moins 10 prétextes pour ne pas la rédiger mais j'assume et je persévère sans me laisser le choix.
Finalement écrire est un merveilleux temps de qualité, ma fille peint à côté de moi, mes chiens me font des câlins et ma tourterelle roucoule. C'est le bonheur. Je souhaitais vous partager ce contexte qui semble approprié avec la thématique du jour : " La persévérance au service de mon projet précieux".
La semaine dernière je vous partageais mes astuces pour concrétiser mon projet précieux. La persévérance pourrait être une astuce mais aussi un état d'esprit, une hygiène de vie, une relation à soi-même, une discipline.
La concrétisation d'un projet n'est jamais évidente. Une fois l'idée lancée nous pouvons avoir 1000 occasions d'arrêter le projet. J'ai dressé un beau constat : Je suis parvenue à concrétiser tous mes rêves d'enfant et d'adolescente (j'en parlerai dans une autre gazette). Le point commun de tous ces rêves est la persévérance.
Je trouve que la persévérance a une mauvaise presse, elle est souvent vue comme de l'acharnement ou quelque chose difficile. De mon point de vue, elle est un moyen d'accéder au bonheur (Cette gazette aura un ton très Capricorne pour les initiés à l'astrologie). Je ne vais pas parler d'acharnement mais de constance, de fiabilité, de continuité.
J'ai la sensation que pour persévérer ça demande de se projeter dans le long terme, à quelques mois, plusieurs années voire des décennies. La persévérance demande de dépasser les sensations du moment présent pour arriver vers l'objectif final.
Voici quelques pièges à la persévérance :
- La fatigue et la flemme.
Elles sont redoutables, dans ces moments-là nous sommes à la recherche de plaisir immédiat (dormir, regarder des écrans, glander) alors qu'un projet d'écriture demande de la concentration et de l'effort.
- Le doute dans le projet.
Je personnalise le doute dans ma tête, je peux l'appeler mon juge, mon relou, la fouine. Je tente de le rendre ridicule. Je porte attention à ne pas devenir spectatrice de moi-même. Si le doute ne me sert à rien, je ne l'écoute pas. Si le doute veut me faire détruire le projet, je ne l'écoute pas. Si le doute me montre un élément que je n'avais pas vu, je l'écoute, je règle l'élément manquant et je continue mon projet.
- L'intuition comme prétexte à l'auto-sabotage.
Longtemps mon intuition a été un piège. L'intuition est merveilleuse pour donner des idées. Mais parfois avec elle on se fixe des codes dans l'invisible qui ne sont pas justes. En donnant tout le pouvoir à l'intuition dans les prises de décisions je trouve que c'est risqué. Attendre que notre corps donne un feu vert, ou nos sensations énergétiques c'est peu fiable de mon point de vue. Je trouve qu'un mélange de l'intuition et du rationnel est le combo gagnant. Souvent l'intuition est en équipe avec la peur, la flemme et le doute et dans ces moments-là je trouve que l'intuition est au service de l'auto-sabotage. Ce n'est pas toujours évident d'avoir du discernement.
Maintenant je vous partage mes astuces de persévérance :
- Je ne me laisse pas le choix.
Je deviens une militaire en moi. J'ai passé un accord avec moi-même de concrétiser ce projet donc je le fais, ce n'est plus le moment de réfléchir. J'ai fixé des règles et je les respecte c'est tout. Je décide de ne plus remettre ce projet en question une fois qu'il est lancé. Avec ces exemples nous sommes dans mantras que je me fixe. Dans ma vision l'abandon n'est pas une option.
- J'accepte que la qualité de ma production soit moyenne.
Si j'écris en grande période de fatigue, parfois mes écrits seront mauvais mais au moins ça existera. Et souvent, j'ai de belles surprises. Avec la fatigue je vais souvent à l'essentiel et je me sens plus pertinente.
- Se muscler dans le doute, la flemme, la fatigue, les montagnes russes émotionnelles et repérer l'auto- sabotage.
Je sais que je ne suis pas un être linéaire, je vis de nombreux états différents dans la semaine et souvent dans la même journée. Je n'ai pas envie d'abandonner un projet à chaque fois que je me sens triste sinon je ferai du sur place dans ma vie. Pour garder cet exemple, après avoir écrit 10 fois en étant triste je vais trouver mon propre processus créatif dans cet état et ça deviendra de plus en plus confortable.
- Je visualise et je ressens ce que j'aimerai ressentir une fois le projet abouti.
Ces sensations d'émotions sont souvent un immense carburant. Dans mon cas je ressens de la fierté, de la satisfaction, de la joie. C'est une des définitions du bonheur pour moi.
Et vous, quels sont vos pièges à la persévérance ?
Quelles sont vos astuces pour maintenir la persévérance ?
Dans quels projets déjà réalisés avez-vous fait appel à la persévérance ?
Quelles sensations aimeriez-vous vivre une fois votre projet concrétisé ?
Grâce à la persévérance, je gagne en confiance en moi. Mon estime augmente. Je respecte les règles que je me suis fixées, je respecte mes engagements. Je constate que ma relation avec moi-même augmente en qualité. La persévérance me muscle comme une sportive de haut niveau dans ma relation à mes rêves et à moi. J'ai aussi la sensation de refléter une image fiable et peut-être inspirante aux gens. Je ressens au quotidien plus de satisfaction, de fierté et d'épanouissement. Ce sont des sensations solides qui me créent des fondations. J'ai l'impression que je pourrai réaliser n'importe quel projet qui me tient à cœur.
La semaine prochaine je vous partagerai la façon dont je me muscle avec le regard des autres dans mon projet d'écriture.
Je vous souhaite une belle semaine,
Maëlle
PS: Le saviez-vous ? J'ai enregistré deux épisodes de podcast en lien avec la thématique du jour.
Un sur la discipline au service des rêves. Et un autre sur les 4 étapes de la chance.
PS 2 : La citation du jour à méditer
" Si vos rêves ne vous font pas peur c'est qu'ils ne sont pas assez grands."
Ellen Johnson Sirleaf.
Si vous souhaitez vivre cette aventure et avoir tous les bons plans de La rêverie, nous vous invitons à vous inscrire à La gazette du rêveur.
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La gazette du rêveur est un endroit de partage. Un partage d'expérience, un rêve, des réflexions, des inspirations grâce au témoignage d'un de nos rêveurs qui nous conte un de ses rêves accomplis.
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